LES ACTEURS (3)

LES CANDIDATS AUX CANTONALES

Quatre candidats se sont déclarés pour les prochaines élections.

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La Longue Marche du vétéran

Laurent Barbe-Rouge se présente pour la quatrième fois aux élections cantonales.
Après avoir défendu les couleurs du Parti Communiste en 1992 (12,16 %), 1998 (16,46 %) et 2004 (12,92 %), il repart dans la bagarre sous l'étiquette "Front de Gauche".
L'absence de Verts et de NPA dégage son horizon politique.
Il a acquis une certaine popularité en refusant d'assurer un service minimum dans l'école communale en cas de grève et en lançant une pétition (qui lui a rempli un épais carnet d'adresses).
Elu en 2008, il est considéré comme gérant bien sa commune.
L'homme qui ne voit que de l'oeil gauche sait qu'en 2004, le duel Gargamel contre Oui-Oui l'a affaibli et compte faire mieux sur la base d'un matelas incompressible de 12%.

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Au pas lent des légionnaires

Le centurion Henri Front-nationalus Senior a succédé à Henri Saux (6,23 % en 1992) lors des cantonales de 1998.
Sans trop s'investir dans la campagne, il rafle 9,54 % en 1998 et atteint 11,43 % en 2004.
Faut-il y voir l'effet Le Pen qui avait obtenu 12,88 % dans le canton au premier tour des élections présidentielles de 2002, avait devancé le PS au niveau national et pu se présenter au second tour ?
Cet agriculteur retraité part pour un nouveau combat, sans trop d'illusion, mais pour "marquer le terrain".
Escompte-t-il l'effet Marine Le Pen qui surfe actuellement dans les sondages ?
La seule chose dont il soit sûr, c'est qu'il devrait, sans faire campagne, se maintenir au-dessus des 10 %.

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Avec le seul PS

Serge Oui-oui est aussi entré dans la bataille des cantonales en 1998 et a réalisé un score de 22,19 %. Opposé alors à Michel Gargamel, il avait fini troisième.
Il repart en campagne en 2004, profitant d'un sentiment de lassitude vis à vis du sortant et d'un appui qui dépasse largement l'électorat traditionnel du PS (voir "les cantonales de 2004").
Au premier tour, il atteint 35,95 % des suffrages et remporte sans surprise la seconde manche.
Sur quels chiffres Serge Oui-oui peut-il se baser pour le premier tour de 2011 ?
Le PS oscille, au gré des élections, aux alentours de 30 à 40 %, à quoi peuvent s'ajouter des impondérables. Où iront les voix de Michel Gargamel ? La droite (effondrée en 2004) va-t-elle refaire le plein de ses voix ? Quel va être le taux d'abstention ?
Malgré tout ceci Serge Oui-oui, optimiste, pense qu'être élu dès le premier tour "c'est réalisable".

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Une droite décomplexée

Surgie de sa Corrèze, Véronique Calamity-Jane a remporté la mairie de Couze alors que personne ne l'y attendait (voir "Les Municipales de mars 2008").
Dans un canton profondément ancré à gauche, elle est en terre de mission. Son franc parler séduit, amuse ou agace.
Le passé récent ne permet pas de tirer de conclusion claire :
- Philippe Dudreuilh l'avait emporté en 1992 (38,39 % au premier tour).
- Christian Carrard a été honorablement battu en 1998 (23,32 % au premier tour, 43,45 % au second).
- Pierre Brunel avait été écrasé dès le premier tour en 2004 avec 12,57 % (dites-nous, André Popeye, où sont les voix de droite ?).
Véronique Calamity-Jane devrait flirter avec les 20 à 25 %...

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A venir :
- Les acteurs (4) : les forces politiques.
- Le "poids-lourd" de la politique locale.

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Les acteurs (3)

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