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lalinde louyre

23 mars 2011

Les cantonales de mars 2011 à Lalinde

LES CANTONALES DE MARS 2011 A LALINDE

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En novembre 1873, l'Assemblée Nationale avait fixé à sept ans la durée du mandat présidentiel pour laisser au Comte de Chambort le temps de mourir. En 2011, le mandat du Conseiller Général est de trois ans, afin de laisser à cette vénérable institution, âgée de 211 ans, le temps de mourir.
Notre analyse se borne à examiner les résultats du canton à l'aune de la dernière élection cantonale de 2004. Exercice délicat que cette étude des chiffres car, comme le disait Churchill, "Il y a 3 sortes de mensonges : le mensonge effronté, le mensonge par omission, et la statistique."

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Qui a gagné les cantonales ?

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Là au moins, tout le monde est d'accord, ce sont les absentionnistes : ils représentent 2567 voix... Joli score. En 2004, pour une population légèrement inférieure (- 56 inscrits) le nombre d'absentionnistes était de 1657, soit 910 de moins. Qui ont-ils boudé ?

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Arrêtons de crier au loup !

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Ce ne sont pas les rochers qui grandissent, c'est la marée qui descend. Et moins il y a d'eau, plus ils émergent. Mais ils ne bougent pas...
Le Front National, en l'occurence à chaque élection Henri Peyret-Lacombe, garde son électorat intact. Il avait 512 voix en 2004. Il en a 511 aujourd'hui.
Le Parti Communiste, en l'occurence à chaque élection Laurent Péréa, garde son électorat intact. Il avait 579 voix en 2004. Il en a 580 aujourd'hui.
Nous ne partageons donc pas le point de vue des analystes qui parlent de "poussée des extrêmes". Tout au plus peut-on constater qu'ils résistent (très) bien. C'est chaque fois le cas pour ces partis.
Après, libre à chaque commune d'examiner ses propres résultats au microscope.

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Le score de la droite.

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Que disent les chiffres ? Pierre Brunel, sous l'étiquette UMP, avait raflé 563 voix en 2004. Véronique Dubeau-Valade, sous l'étiquette UDD, n'en récupère que 453. Même si les pourcentages de chacun dans les deux cas, tournent autour des 12 %, il est évident que 110 électeurs ont préféré aller taquiner la truite. Les absentionnistes de Véronique Dubeau-Valade sont essentiellement des gens déçus par la droite au pouvoir. Chacun savait que la bagarre serait rude pour les sarkozistes. D'ailleurs, la plupart avait préféré endosser l'étiquette UDD à celle de l'UMP.

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La "victoire" de Serge Mérillou.

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En 2004, au premier tour, il avait obtenu 1609 voix et Michel Suchod, 911. Le total fait 2520 voix pour la gauche (sans affecter les 306 voix de Régis Venancie).
Au second tour, Serge Mérillou avait recueilli 2886 voix.
Si l'on compare ces deux chiffres au résultat de dimanche soir (2218 voix), on est loin du compte. Là aussi, des électeurs sont allés à la pêche.

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Alors, qui a gagné ?

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La question ne se pose même pas : c'est Serge Mérillou. Mais est-ce l'homme, son parti ou son bilan ?
Victoire de l'homme c'est certain.
Il est présent sur le terrain, épaulé par un réseau très hétérogène dans les secteurs associatifs, sportifs, sociaux... et surtout dans la presse. Victoire d'une tactique, aussi : la campagne a été feutrée, affable, a évité toute polémique. Les remerciements du vainqueur, dans la presse, sont tout à son honneur : il n'oublie ni sa compagne ni sa suppléante et, fait plus rare de nos jours, rend également hommage à chacun de ses opposants malheureux.


Victoire d'un parti ? Certainement bien au-delà !
Aux Présidentielles 2007, Ségolène Royal a obtenu 1717 voix au premier tour
Aux Régionnales de 2010, Michel Moyrand a fait 1211 voix.
A Saint-Capraise de Lalinde, où ils résident, les bras cassés qui dirigent la section locale du PS offrent à Serge Mérillou son score le plus nul du canton : 73 voix (27,86 % sur la commune).
En fait, la provenance des 2218 voix de Serge Mérillou dépasse largement le cadre du PS.

Approbation d'un bilan ?
Véronique Dubeau-Valade avait lancé un "peut mieux faire" lors du débat public de Lalinde. Il est vrai que ce bilan a manqué d'ambition. De fait il est celui qu'aurait pu faire (ou fera) n'importe quel Conseiller Général, qu'il reprenne en 2004 l'héritage de Michel Suchod ou qu'il reprenne dans trois ans celui de Serge Mérillou.
Mais, au fait, quel bilan se fixe-t-il dans trois ans ?

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Promesses, espoirs, etc. 

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Les promesses, elles ont été répétées tout au long de la campagne, confirmées à Lalinde et imprimées dans Sud-Ouest : nous aurons la gendarmerie, le Pôle médico-social et la Voie de la Vallée. Nous n'irons pas jusqu'à partager l'enthousiasme du journaliste qui rajoute à cette feuille de route (dont l'échéance est dans trois ans) le Stade d'Eaux vives de Mauzac.
Localement, qui va défendre une commuanuté de communes "socle cantonal" ? Serge Mérillou avait "par maladresse" branché le haut parleur de son téléphone portable, dimanche soir, devant la Mairie de Lalinde, pour que chacun entende le message de la Préfète. Espérons qu'il saura être auprès d'elle un négociateur de poids pour notre canton !
Dans le cadre des futurs territoires, qui va représenter le Lindois ? Notre bassin de vie (de gauche) va-t-il être fondu au sein d'un immense territoire (de droite) ?

Bons vents, Serge Mérillou et rendez-vous dans trois ans. Faites mentir l'adage selon lequel "les promesses n'engagent que ceux qui y croient".

Rien n'est jamais acquis à l'homme ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce...
Aragon

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11 mars 2011

La "Grand Messe"

LA "GRAND MESSE"
L'Arlésienne existe : je l'ai rencontrée.

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Varennes, 8 mars, 20h30. Ils sont venus, ils sont tous là pour voir la pièce "Les fusions de Comcom", d'après une idée originale de Michel Blanchet. Il est à l'origine de cette super production dont nous apprenons en arrivant qu'elle a failli capoter, deux des maires de la CCBL ayant hésité à signer l'invitation au spectacle. Le sujet, malgré le match de foot, a attiré de nombreux spectateurs.

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L'AFFICHE

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Il faut dire que l'affiche est alléchante.
Le capitaine Crochet, derrière le vidéo-projecteur, dirige la mise en scène.
Le premier rôle féminin est tenu par Calamity Jane. Elle a été priée de laisser ses armes au vestiaire.
Guest star de la rive droite (eh oui !) : Laurent Barbe Rouge. On lui a demandé de faire plus court que les discours de Fidel Castro.
Beaucoup de second rôles et quelques has-been qui ne savent pas encore qu'ils le sont.
Maître de cérémonie : Philippe Soulage.

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LA SALLE

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Dès l'entrée, on sent que l'ambiance est un peu tendue. Chaleureuse mais tendue. Poignées de mains et bisous. Premier commentaires en voyant qui siège à la tribune : "Les maires reprennent la main !". Je me retrouve au fin fond de la salle, non loin d'Iznogood qui bougonne, entouré de son fan-club. Pas de Oui-oui. Averell se fait petit. Le capitaine Crochet balance SMS sur SMS de son portable.

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LE CONCERT

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20h45... C'est parti !
Après un mot de bienvenue de Philippe Soulage, le capitaine Crochet fait pendant dix minutes une synthèse pas trop mal tournée (pourquoi le nier ?) de l'état des lieux. Surprise de beaucoup en constatant le changement d'attitude. La notion de "socle cantonal" est proposée pour désigner la "fusion" CCBL et CCEDL. Pourquoi pas ? Intervention de Michel Blanchet qui défend ce projet. Intervention de Calamity Jane. Même son de cloche. Tout le monde est attentif. Laurent Barbe-Rouge prend la parole. Longue intervention qui avance dans le même sens. Il propose, dans un premier temps, la réunion des deux EPCI et dans un second, la mise à plat des choix de compétences. On s'ennuie ! Ce n'est plus un débat, c'est un concert de musique classique ou chaque instrument concourt à la mélodie générale.

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LE COUAC

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Aïe ! Un couac ! C'est Iznogood qui "ne peut pas laisser passer çà, Laurent". Maladresse incroyable, il remet sur le tapis le problème du Buisson... Il lit pourtant notre blog. Iznogood ! Il sait bien que c'est l'opposition au Buisson qui a fédéré l'infédérable CCEDL. Il sait bien qu'il ne contrôle plus "sa" CCBL dont deux communes (dont les maires sont à la tribune) ont désavoué ce rapprochement. Peu importe, il s'emporte... C'est alors qu'apparaît aux yeux de chacun qu'il n'y a pas "accord parfait" au CM de Lalinde. Il y a donc un gentil (qui pense à un "socle cantonal" comme préalable) et un méchant (qui persiste à vouloir fourguer Le Buisson).

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LE TOUR DE TABLE

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Mais Iznogood est bien seul. Averell, qui commence à devenir bon, réaffirme la position de la CCEDL. Un tour de table s'ensuit qui confirme l'unanimité. Oui-oui (tiens, il est là ?) dit oui oui. Le reste est monotone. Tout le monde est d'accord. On rit en entendant un "Pourquoi viens-tu si tard ?" (allusion au film de René Decoin) d'un cinéphile de Mauzac. Un maire des coteaux (rive droite) sursaute lorsqu'un maire de la vallée (rive gauche) annonce "Mon Conseil n'est pas au courant des Intercommunalités". Forte approbation lorsqu'un (autre) maire des coteaux résume "Je ne suis pas sûr de ce que je veux mais je sais très bien ce que je ne veux pas".
Baroud d'honneur des postes d'Iznogood... L'affaire est entendue.
Le capitaine Crochet reprend la main et propose de rédiger un modèle de délibération dont chaque mairie pourra s'inspirer afin de le faire parvenir à la Préfecture.

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AU REVOIR OU ADIEU ?...

On se lève. Brouhaha général. Varennes offre du cidre et des gâteaux secs. Des groupes se forment. Tous "y croient". Les plus sceptiques s'interrogent "Corchet va-t-il tenir ?". Je sors. C'est fini. On a eu ce qu'on voulait.
C'est vrai que beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de la Dordogne depuis la réunion du 22 octobre 2002 qui avait vu l'explosion du premier essai pour unir le canton autour d'une seule EPCI.
Dans les jours qui suivent, notre équipe fait le point sur ce qu'elle a vu et entendu lors de la réunion:
-1- Tout les maires ont été d'accord pour fédérer les deux EPCI. Personne ne veut plus entendre parler du Buisson.
-2- Le capitaine Crochet nous a expliqué que la représentativité des communes est fixée par la loi (ce qui évitera un énorme sujet de discorde), que beaucoup de compétences sont obligatoires et que les seuls négociations porteront sur les "volontaires".
Devant de telles assurances, notre blog dont le titre est suffisamment explicite n'a désormais plus de raison d'être. C'est donc, sauf si les promesses de Varennes n'étaient pas tenues, le dernier épisode que nous écrivons ici.

 

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DERNIER EPISODE

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Notre équipe espère vous avoir amusé. Nous présentons nos excuses à ceux qui ont mal pris nos coups de griffes. La caricature se doit de forcer le trait et nous n'avons pas toujours été dans la finesse. Nous n'avons cependant jamais mélangé vie publique et ragots privés comme le colportaient à plaisir certains commentaires.
A ce sujet, quelques statistiques :
Nous avons reçu 102 commentaires.
Non publiés : 32 courts commentaires d'encouragement, 14 commentaires où l'informateur souhaitait rester anonyme, 7 infamants ou portant atteinte à la vie privée.
Publiés : 49 (pour trois d'entre eux, certains mots ont été supprimés par le médiateur).
Les pages du site ont été consultées 6566 fois.
Du 1er janvier à ce soir, 603 visiteurs différents ont ouvert le blog 2538 fois.

Adieu ou au revoir ? 

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7 mars 2011

Les occasions ratées du capitaine Crochet

LES OCCASIONS RATEES
DU CAPITAINE CROCHET

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"Pépé-le-Corso-Fleuri", selon un commentaire du 15 janvier, "Poids lourds" du canton comme il s'est auto proclamé mi février, l'homme suscite les interrogations. A tel point que certain(e)s nous ont fait le reproche, comme "Clorinde de Lalinde" le 21 février : Pourquoi n'a-t-il pas encore de surnom ? Ni de personnages de BD ? Vous manquez d'imagination ou vous le protégez ? Si vous osez publier mon commentaire, je lance un message : un concours est ouvert pour trouver un surnom au "poids lourd local".
Nous avons mis en ligne ce commentaire et, en deux semaines, les suggestions ont été nombreuses, variées et originales. Nous avons délibérément écarté (comme nous le disions le 8 janvier : Certains des commentaires qui nous parviennent portent atteinte à la vie privée. ils ne seront donc pas publiés) tout ce qui déborde du débat d'idées.

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Un personnage de BD ?

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Trois personnages de BD ressortent de ce "concours", dans l'ordre :
- Le capitaine Crochet (de Peter Pan)
- Le Calife (de Goscini)
- Joker (de Batman)

Pourquoi de tels choix ? En internautes avisés, nous nous sommes précipités sur Wikipédia (la sélection qui suit n'engage que nous. A chacun de compléter en visitant ce site).
Le capitaine Crochet a une personnalité froide, dure et tranchante. Sa cruauté, même à l'égard de ses alliés, est également légendaire, enfin, c'est un homme de goût.
CrochLe calife de Bagdad, est débonnaire et se rend jamais compte de rien. Son vizir, Iznogood, égoïste, tente de le destituer, ce qui se solde irrémédiablement par une catastrophe.
Le Joker est rusé, extrêmement manipulateur et conçoit des plans d'un génie hors du commun, très fin psychologue il est capable de contrôler ou de faire douter n'importe qui.
Vox populi, vox dei dirait triple-pattes, le compagnon de Barbe Rouge... va pour le capitaine Crochet !

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Une célébrité sur Google ?

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Tapons Péris sur Google. Six pages et rien. Ni pour PA Péris. Pour Pierre-Alain Péris, enfin, le site (vide) de 123people. Humilité ou défaut de communication ?

Tapons Péris + Lalinde. Ah ! Nous y voilà.
2ème ligne, le site du PS-24 : il n'y a que la liste des élus socialistes.
10ème ligne, le Renouveau de Lalinde, c'est-à-dire le blog de campagne des élections municipales. Dernière mise à jour : 11 mars 2008.
11ème ligne, un article de Sud-Ouest du 24 janvier dernier. "Le club des 7 se met à l'occitan". Il y était.
16ème ligne, notre blog de Lalinde-Louyre.

Tapons Péris + socialiste. Quoi ? Démission de Péris du PS ??? Erreur, il s'agit de Nadine Péris, à Carpentras. Encore 6 pages pour rien !

Crochet_BurneTapons Péris + socialiste + Lalinde. Et là, enfin, c'est l'avalanche ! On le retrouve 9 fois sur les 10 premières lignes : sur les différents blogs du PS (6), dans un article de Sud-Ouest (1), sur le blog de Véronique Dubeau-Valade (1) et sur celui de Lalinde-Louyre (1).
Emerveillés par un tel référencement, nous ouvrons le blog PS24.org/lalinde par curiosité. Surprise, PA Péris ne figure pas parmi les tags où l'on trouve : Alain Bellevergue, Mérillou (en caractères à la taille de son égo), Mérillou-Pons, Mérillou-Bellevergue et Mérillou-Pons-Bellevergue. Pourquoi le PS lindois ne met-il pas le nom de PA Péris en référencement ?
Pourquoi n'est-il pas non plus dans le moteur de recherche interne du blog ?
Au fait, c'est qui, ce célèbre Bellevergue ?

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Le capitaine Crochet à l'abordage de la mairie de Lalinde

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L'histoire ne dit pas si Crochet est rentré de Corse à Lalinde à bord du "Jolly Roger" ou d'une gabare dans les mois qui précèdent les élections municipales de 2001. On le bombarde capitaine de la liste "Renouveau Lindois" qui est soutenue, en sous-main, par Michel Gargamel (et son éminence grise, Thierry Lefrançois) et dont Bernard Cougoul, échaudé par sa déculottée de 1995, refuse de prendre la tête.
Croch_LalindeBernard Gouzot est en place depuis 24 ans. En 1989, il l'a emporté de justesse (une voix et un siège) face à Michel Gargamel. En revanche, en 1995, lors de la bataille des deux "médecins Bernard" il affronte Bernard Cougoul qui mène la liste "Un avenir pour Lalinde" avec plusieurs sortants dissidents. Le diacre, chef (parce que mieux élu des sortants de 1989) d'une catastrophique direction collégiale est balayé, dès le premier tour, par Bernard Gouzot qui place toute sa liste.
Rien n'est donc joué, et pourtant...
Et pourtant, la victoire du capitaine Crochet est aussi inattendue que sans appel. Celui que Sud-Ouest décrit avec mépris comme "un quasi inconnu, un greffier comptable au centre de détention de Mauzac" rafle, dès le premier tour, les 23 sièges du conseil.

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Le capitaine Crochet laisse filer le galion Intercom'

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L'année suivante est celle de la création des EPCI. Le capitaine Crochet ne voit pas (ou ne veut pas voir) l'importance que vont prendre les communautés de communes. Il laisse Pierre Brunel gérer le dossier avec les désastreuses conséquences que l'on connaît :
- En 2002, le territoire cantonal (qui eut put être un costume sur mesure pour le capitaine Crochet) éclate Crochet_EPCIen deux intercommunalités.
- La présidence du Bassin Lindois par un illustre inconnu "technicien" comme il aime à s'autoproclamer, mais ignorant l'histoire politique locale.
- En octobre 2003, lors de la "crise Legay", le capitaine Crochet ne saisit toujours pas l'importance du contrôle des EPCI. Il se conduit frileusement en défenseur du seul Lalinde et laisse Iznogood s'installer à la présidence.
- Ces huit ans de présidence (2003-2010) sont employés par le premier adjoint à renforcer de façon obstinée l'influence sans partage de Lalinde, là où une gestion consensuelle aurait permis l'émergence d'un "bloc" CCBL. Mais n'est-ce point là la volonté de son maire?
- La crise des fusions des intercommunalités confirme l'échec de la gestion d'Iznogood. Le capitaine Crochet tente de "reprendre la main" tandis que l'unité de la CCBL explose.

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Le capitaine Crochet ne sera pas commandant

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Le capitaine Crochet laisse passer une seconde occasion.
Pour 2004, Bernard Cazeau veut la peau de Michel Gargamel aux élections cantonales. Il a un prétexte : Gargamel n'est plus PS mais MDC. Il lui faut un candidat "solide". Certes, il a sous la main Oui-oui. Mais il lui reproche sa piètre contre-performance de 1998. Et puis, qu'est-ce que le maire d'une commune de 357 habitants par rapport au maire d'une commune de 2989 habitants ?
Le capitaine Crochet est approché. La proposition est tentante. Mais, comme toujours, il hésite. La mairie de Lalinde, même s'il n'a que (très) peu de soucis avec son équipe municipale, est très prenante. Comme chacun, il a une vie professionnelle et familiale à gérer. Il est échaudé par les convulsions des intercommunalités. Pire ! Il lui faudra faire face à un pénible débat interne. De plus, des amis qui lui veulent du bien lui murmurent (et c'est presque vrai) que "jamais le maire de Lalinde ne sera le Conseiller de son canton".
Pour la deuxième fois, l'indécis laisse passer le train.

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Le capitaine Crochet et l'île au trésor

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Mars 2008. Le capitaine Crochet doit faire face à deux listes. Au soir du 9 mars, il place toute son équipe dès le premier tour. Cette victoire doit laisser un goût amer : pourquoi n'a-t-il pas relevé les deux paris qui lui sont passés sous le nez !
1er décembre 2010. Pour traiter du thème de la fusion des intercommunalités (et des futurs Territoires, appelés à se substituer aux Cantons ?), le Sous-Préfet réunit les maires et les conseillers généraux de Lalinde et du Buisson ainsi que les présidents des EPCI de ces deux cantons. C'est dire que leur place est rendue aux "grands élus" par rapport aux présidents "désignés".
Quel choix pour le maire de Lalinde ?
- S'il suit la voie d'Iznogood, il faut tourner le dos aux "coteaux" et regarder vers le Buisson. N'est-ce pas le message de la sous-préfecture ? Mais dans ce cas, il joue seul car ses trois communes de la CCBL (Couze, Lanquais et Varennes) le lâchent. Ainsi que celles des "coteaux". D'autres ensembles peuvent voir le jour, aucune limite administrative ni de circonscription ni de département n'est imposée aux nouvelles EPCI.
- S'il cherche vers Beaumont, il mise sur une intercommunalité bien au-delà des 5000 habitants que fixe la loi. Ne tombe-t-il pas dans la confusion EPCI-Territoire ? Dans ce cas-là, il mise trop court. La préfecture a depuis longtemps fait ses calculs : le futur Territoire sera(it) formé des cantons de Beaumont, Lalinde, Le Buisson et Monpazier. Le poids de la gauche à Lalinde étant contrebalancé par celui de la droite dans les trois  autres cantons (ne confondons pas élus et électeurs, allons voir les résultats lors des grands suffrages nationnaux !)
- La route de Sainte-Alvère peut être tentante. Mais elle finit par un cul-de-sac : le canton peut être dans la future intercommunalité, pas dans le Territoire.
L'intercommunalité "cantonale" que quasiment tous les élus souhaitent n'est-elle pas l'île au trésor du capitaine Crochet ? Ni Averell, ni Iznogood n'en seront jamais les présidents, ils se sont déconsidérés aux yeux des délégués communautaires. Alors ?

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Le capitaine Crochet et les tempêtes

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Alors, se pose à nouveau le choix de relever ou non un défi.
Nous reprenons le commentaire du lecteur que nous avons publié au cours de la semaine précédente : "Le poids lourd lindois n'est pas président d'EPCI alors que sa ville pèse plus (démographiquement, économiquement, fiscalement...) que les trois autres communes de la CCBL réunies. Il pourrait avoir un rôle à jouer mais... quid de C. Estor ?"
Le capitaine Crochet a-t-il la volonté de débarquer sur l'île au trésor ? A-t-il une place entre le Calife et le Joker ? Va-t-il prendre le risque de jouer dans la cour des grands (ou, au moins, des moyens) ?
Un avis de coup de vent a été annoncé sur le canton. La météo pronostique une tempête intercommunale mardi 8 mars à  Varennes et une forte bourrasque cantonale pour la fin de la semaine. Il est certain que de nombreuses embarcations vont avoir des problèmes. Le bateau du capitaine Crochet va-t-il oser prendre la mer ou rester au port ?

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4 mars 2011

Les intercommunalités (5)

LES INTERCOMMUNALITES...
Deux ou trois choses que je sais d'elles

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Nous terminons la publication du commentaire d'un de nos lecteurs. La plupart des informations, en particulier les dates sont confirmées. En revanche, nous laissons à l'auteur la responsabilité de ses opinions et analyses.
Après la première partie (mars 2008-octobre 2009, l'EPCI somnole), la deuxième livraison (octobre 2009-novembre 2010, la réforme s'invite), la troisième (novembre-décembre 2010, l'époque des coups tordus) et la quatrième (décembre 2010-janvier 2011, la cassure), voici :

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-V- février 2011
Il y a-t-il un pilote dans l'avion ?

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Il n'y a plus de pilote dans l'avion

Au lendemain du 26 janvier s'ouvre une période d'incertitude pour les deux EPCI et le mois qui suit est celui des complots. On complote entre maires, entre délégués, ici au restaurant, là, autour d'un apéritif. Des CCEDL rencontrent des CCBL. On voit des Lindois au Buisson (c'est pas un scoop !), mais aussi à Saint-Alvère (si Pezuls et Sainte-Foy de Longas savaient ça !) ou à Beaumont. On les voit aussi à Badefols ou à Nojals-et-Clotte... Tout se passe par-dessus la tête des Présidents ou des bureaux d'EPCI.
De fait, la "réunion" du 26 janvier 2011 a apporté la preuve que les deux présidents des deux EPCI du canton sont dépassés par les événements.

Côté CCBL

C. Estor ne maîtrise plus (de son propre aveu) une CCBL qui lui échappe :
Véronique Dubeau-Valade, devenue sans le vouloir le porte-parole de la Droite, donne de la voix (et ça, elle sait faire) pour hurler au complot et demander à ce que son choix soit respecté : elle veut une nouvelle intercommunalité recouvrant le territoire du canton. Chacun sait qu'au pire, future riveraine de la Voie de la Vallée, elle verrait bien sa commune dans la communauté d'agglomération de Bergerac plutôt qu'avec Le Buisson.
Michel Blanchet, d'habitude plus réservé (c'est un euphémisme), adopte la même démarche pour des raisons différentes. Il va même jusqu'à suggérer une mise à plat des discussions au cours d'une vaste réunion à laquelle seraient invités les maires, les adjoints, les délégués communautaires et même les conseillers municipaux.
Les quatre maires de la CCBL (C. Estor n'est pas concerné) tombent miraculeusement d'accord pour signer conjointement l'invitation.
Pierre-Alain Péris (quel jeu joue-t-il ?) se rétracte le lendemain.
Philippe Soulage, aussi courageux que d'habitude, se dégonfle lui aussi.

Côté CCEDL

Tout comme à la CCBL, la première victime de cet état de fait est le président : Averell, enlisé dans ses contacts préparatoires à une réunion thématique préalable à un tour de table élargi pour l'élaboration d'un brouillon de je ne sais quel projet, est dépassé par les évènements. Double échec : il n'a jamais su se montrer le "patron" de ses douze communes, trop secret sur ses réunions en petit comité, trop dépassé par les évènements qu'il n'a pas su prévoir. Pire, depuis le 1er décembre, les tractations de ses "amis" du PS (dont il fait partie) sont menées dans son dos.

Certains délégués d'Entre Dordogne et Louyre se découvrent soudain une folle attirance pour le Lindois et rêvent d'une ré-union du canton.
D'autres moins fédérateurs, songent à s'émanciper de Lalinde, qui joue un jeu trop personnel : chacun a compris que le tandem Péris-Estor craint les "coteaux" dont le nombre de représentants rique de mettre en cause leur suprématie.
Le plus déterminé est le bloc de l'ouest (Clérans, Liorac, Pressignac et Saint-Capraise) qui louche vers le Bergeracois. Un maire déclare, ironique "Nous sommes à 14 kilomètres de Bergerac, à 33 kilomètres de Bouillac (allusion à une commune du sud du canton du Buisson)".
Au sud, on regarde vers Beaumont... A l'est, vers Sainte-Alvère.
En fait, les deux EPCI sont en pleine désagrégation. Le fruit est mûr, la Préfecture n'a plus qu'à le cueillir.
A moins que...

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Quelqu'un peut-il piloter l'avion ?

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A moins que les maires ne reprennent la main.
La faiblesse des présidents résidait (entre autre chose) dans le fait qu'ils n'étaient QUE des adjoints, respectivement de Saint-Felix de Villadeix et de Lalinde.
Le "poids lourd" lindois n'est pas président d'EPCI alors que sa ville pèse plus (démographiquement, économiquement et fiscalement...) que les trois autres communes de la CCBL réunies. Il pourrait avoir un rôle à jouer mais... quid d'Estor ?
Le maire de Saint-Capraise de Lalinde et celui de Couze et Saint-Front sont à la tête de deux communes qui ne veulent plus subir ce qu'elles supportent depuis dix ans. Tous deux sont candidats aux élections cantonales. De plus, Laurent Péréa, secrétaire départemental du Parti Communiste a une envergure qui fait de lui un interlocuteur incontournable.
A eux trois, ils pourraient reprendre la main. Mais peuvent-ils s'asseoir à la même table ? P.-A. Péris peut-il s'affranchir de C. Estor et de S. Mérillou ?

C'est pourquoi, et ce sera ma conclusion à ce long monologue, je pense que l'échec de la proposition de Michel Blanchet (une vaste réunion des élus) est une occasion perdue. Elle aurait permis trois choses :
- Les maires, qui ont à répondre de leur choix devant leurs électeurs, auraient pu faire entendre leur voix.
- L'assemblée, si elle avait été largement ouverte, aurait permis à TOUS les élus qui le souhaitaient d'être informés de l'avenir des EPCI.
- Peut-être (on va me taxer de rêveur) un consensus aurait-il pu naître d'une aussi sage assemblée.

Au moment de reposer ma plume, je me relis. J'espère que ces commentaires, s'ils ont été un peu crus, n'ont blessé personne. Je citerai, pour terminer, Philippe Gondonneau (27 octobre 2008) :
C'est la richesse de la démocratie. Chaque Conseiller Communautaire peut réagir sur tout sujet relatif au fonctionnement de notre collectivité.

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3 mars 2011

Les intercommunalités (4)

LES INTERCOMMUNALITES...
Deux ou trois choses que je sais d'elles

...

Nous continuons la publication du commentaire d'un de nos lecteurs. La plupart des informations, en particulier les dates sont confirmées. En revanche, nous laissons à l'auteur la responsabilité de ses opinions et analyses.
Après la première partie (mars 2008-octobre 2009, l'EPCI somnole), la deuxième livraison (octobre 2009-novembre 2010, la réforme s'invite) et la troisième (novembre-décembre 2010, l'époque des coups tordus), voici :

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-IV- Décembre 2010-janvier 2011
La cassure

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18 décembre 2010 :Inauguration de la salle des Sports de Lalinde (en fait de la CCBL, mais une partie a été payée par la CCEDL). Votre "Iznogood" ânonne son discours. "Oui-oui", toujours naïf, minimise la durée d'immobilisation du pont de Lalinde. Le Président Cazeau se fout ouvertement de lui en se moquant de son optimisme. Johannès Huart (votre "Détritus") plastronne en tant que président de la CDC du Buisson. Plusieurs élus lui demandent ouvertement ce qu'il fait là... Ambiance.
En France, tout finit par des chansons. En Périgord, par des gueuletons. Les élus se retrouvent (ne riez pas) autour d'un "déjeuner de travail".

21 décembre 2010 : Je lis dans Sud-Ouest que, pour le Centre de Loisirs "les villages de la Communauté de communes de Cadouin, bénéficieront du tarif applicable aux Lindois". Bigre ! La CCBL prend-elle de l'avance ? Fait-elle cavalier seul ? Les élus de la CCEDL ne seraient-ils pas au courant de tous les accords passés à la réunion du Sous-préfet ?

26 décembre 2010 : On me fait parvenir "Lalinde Info", le bulletin Municipal de Lalinde. P.-A. Péris y présente ses voeux. Il évoque le seuil des 5000 habitants : "La communauté de communes du bassin Lindois, composée de quatre communes, forte de ses 4754 habitants ne devrait avoir aucune difficulté à se joindre à une commune de 300 habitants pour atteindre ce seuil " mais rassure : "cette perspective ne nous convient pas".

5 janvier 2011 : Averell tente de reprendre la main (à moins que certains ne l'y aient encouragé) en remettant en scène Claude Rey, le directeur de l'Union des maires. Celui-ci explique patiemment, à nouveau, la réforme Territoriale.

6 janvier 2011 :La section du Parti Socialiste publie, à son tour, les voeux de P.-A. Péris qui reprend le texte du bulletin municial, confirme les propos du sénateur du 18 décembre 2010 : il ne compte pas "remettre en cause la fusion des communautés de communes, nécessaire avant 2011" et termine, rassurant : "mon premier souci étant évidemment de ne pas mettre en difficulté la communauté de communes voisine qui comme nous a le même souci d'unité pour ne pas déstabiliser le canton".
Péris l'a donc écrit deux fois et j'ai compris :
- Si le PS passe en 2012, il reverra la réforme territoriale mais ne touchera pas aux nouvelles intercommunalités.
- Il veut, contrairement aux rumeurs, faire une intercommunalité cantonale.

13 janvier 2011 : Réunion de Bureau élargi de la CCEDL. Virage à 180° d'Averell et de Oui-oui. Ils ont pris l'initiative d'inviter à Saint-Félix, pour le 26 janvier, une réunion des bureaux des deux intercommunalités.
On va pouvoir enfin mettre les choses au clair : y a-t-il un double langage de la part de la CCBL qui prônerait tout haut l'union cantonale et, en coulisse, conclurait des arrangements avec d'autres EPCI ? Que penser de l'"assourdissant silence" des élus de la CCBL ? Sont-ils tous d'accord avec la gestion d'Iznogood ?
Côté CCEDL, à l'issue d'un tour de table, l'unanimité se fait autour de deux thèmes :
- il ne peut y avoir de fusion qu'avec la CCBL
- le seuil légal des 5000 habitants étant franchi, il faut en rester là.

26 janvier 2011 : St-Félix. Réunion des bureaux des deux intercommunautés. Résumé (pour une fois synthétique, paraît-il) d'Averell. Tour de table des invitées : Couze, Lanquais, Lalinde et Varennes + Iznogood, président de la CCBL. Tout commence gentiment et, tour à tour, Couze, Lanquais et Varennes se prononcent pour une fusion avec la CCEDL. On va retrouver l'unité cantonale. Tout va pour le mieux !
C'est alors qu'intervient Iznogood, "non pas en tant que président de la CCBL" qu'il dit ne plus contrôler, mais en tant qu'adjoint de "Pierre-Alain". Il déclare que "même si certaines communes du canton du Buisson semblent vouloir rejoindre les deux EPCI lindoises- c'est un secret de polichinelle, chacun sait qu'il s'agit de Badefols, Calès et Pontours -, je ne veux pas voir le canton voisin exploser". Tous les regards se tournent alors vers Péris, qui à la stupeur générale, annonce qu'il a choisi... la fusion avec Le Buisson.
Les communes de la CCBL s'insurgent : cette décision ne concerne que Lalinde, pas les trois autres communes.
Côté CCEDL, c'est l'incompréhension : peut-on faire une intercommunalité sans le chef lieu du canton ? Comment peut-on dire vouloir préserver l'unité du Buisson et sacrifier celle du Lindois ?
Et, pour l'ensemble des présents : comment le choix de deux élus peut-il tuer la volonté d'un canton ?

(à suivre)

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28 février 2011

Les intercommunalités (3)

LES INTERCOMMUNALITES...
Deux ou trois choses que je sais d'elles

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Nous continuons la publication du commentaire d'un lecteur. La plupart des informations, en particulier les dates sont confirmées. En revanche, nous laissons à l'auteur la responsabilité de ses opinions et analyses.
Après la première partie (mars 2008-octobre 2009, l'EPCI somnole) et la deuxième livraison (octobre 2009-novembre 2010, la réforme s'invite) voici :

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-III- Novembre-décembre 2010
L'époque des coups tordus

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17 novembre 2010 à Saint-Capraise. Le Bureau de la CCEDL (+ le maire de la commune qui accueille, et celui de Mauzac) est prévenu d'une réunion convoquée par le Sous-Préfet et réunissant la maire de Lalinde et celui du Buisson, le Conseiller Général de Lalinde et celle du Buisson, les deux présidents des deux EPCI du canton de Lalinde et celui de l'EPCI du Buisson...
Un membre du bureau s'insurge d'un tel mépris à l'égard des autres élus et demande à Averell quelle conduite il compte tenir. Celui-ci répond que la priorité "sera de rappeler les actions conduites par la CCEDL (...) et d'indiquer la réflexion en cours entre les deux CDC du canton de Lalinde". Il désamorce les suspicions (re)naissantes en justifiant la présence de la délégation du Buisson par le fait que "certaines communes de la CDC du Buisson" ont exprimé le souhait de "rejoindre notre territoire".
La séance de travail autour du Cahier des charges pour la définition de projets communs aux territoires des deux CDC peut reprendre dans un climat apaisé.

1 décembre 2010 : Réunion (+ déjeuner) à la Sous-Préfecture de Bergerac des sept élus.

3 ou 4 décembre 2010 (?) : Un email laconique aurait été envoyé à certains élus pour rendre compte de façon assez floue de la réunion sous-préfectorale...

8 décembre 2010 : St Félix. Réunion de Bureau de la CCEDL (+ le Conseiller Général + le maire de Mauzac). Stupeur ! Les présents trouvent dans leur chemise le Guide (en couleur) pour fusionner les trois intercommunalités (CCEBL, CCBL et Cadouin). C'est un plan en cinq colonnes qui reprend les compétences obligatoires, optionnelles et facultatives :
Colonne 1, 2 et 3, les trois CDC,
Colonne 4, comment les harmoniser,
Colonne 5, la compétence de la nouvelle structure.
Aux dires des présents, l'explication est virile entre deux camps.
- Ceux qui sont ulcérés de s'être fait faire un enfant dans le dos (ce ne sont pas exactement les termes prononcés !), de constater que les promesses de transparence faites par Averell le 24 juin 2010 n'ont pas été tenues, de s'apercevoir qu'une négociation a été menée par des gens non mandatés pour négocier et de réaliser qu'un accord est en passe d'être conclu par-dessus la tête des élus.
- Ceux, (défaitistes, blasés ou complices ?) qui estiment que l'"on ne peut pas s'opposer à la volonté de la Sous-Préfecture", qu'il faut "faire avec" et que, tous compte fais, Le Buisson est aux portes de Lalinde. Comme par hasard, deux des participants à la réunion de 1 décembre (trouvez qui !) défendent ce point de vue.
Les participants se séparent et il semblerait que les téléphones portables aient chauffé dans les jours qui ont suivi.

10-12 décembre 2010 : La Préfecture fait parvenir aux élus une plaquette préfacée par Nicolas Sarkosy, expliquant la Réforme.

14 décembre 2010 : Liorac. Une réunion surréaliste a lieu au cours de laquelle il est débattu du thème "Communication et Promotion des Entreprises" de la CDC... Averell ne semble pas comprendre que sa CCEDL est morte et qu'il l'a, sinon tuée, du moins pas défendue.

16 décembre 2010 : Conseil Communautaire à Saint-Agne. La tension est palpable. L'ordre du jour comporte 10 points : annuaire des acteurs économiques, taxe de séjour, fonds de concours, l'ALSH, le Dorlou (un rallye paroissial qui a coûté plus de 1000 € à la CDC), l'expo de peinture (qui a coûté plus de 4000 € à la CDC).
Après ces problèmes plus qu'importants arrive, presque comme les "questions diverses" de nos Conseils Municipaux, le 7ème point, le compte-rendu de la réunion avec le Sous-Préfet. C'est le clash.
Le doyen du Bureau prend la parole pour annoncer qu'une réunion s'est tenue, à l'insu d'Averell, déconsidéré, avec une partie des maires et des membres du Bureau de la CDC. Il annonce qu'ils s'opposent à une soit disante inéluctable fusion avec Cadouin. Ils estiment que les décisions sont prises sans qu'ils en soient informés. Pire, qu'ils y sont opposés. Que la confiance n'existe plus entre la plupart des élus et leur président.
Certains élus qui n'étaient pas à la "réunion clandestine" (comme elle va être qualifiée par Averell) prennent la parole pour affirmer leur adhésion à ce discours. D'autres regrettent à mi-voix de n'avoir pas été invités.
Gros embarras coté Président et Conseiller Général.
Comment réagissent la CCBL et les communes qui la composent ? Apparemment, elles suivent Iznogood.
Le buffet organisé à l'issue de la réunion est glacial. Comble du ridicule, il paraît que votre "Oui-oui" aurait distribué des fromages de chèvre aux délégués qui en rient encore.

(à suivre)

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27 février 2011

Les intercommunalités (2)

LES INTERCOMMUNALITES...
Deux ou trois choses que je sais d'elles.

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Nous continuons la publication du commentaire d'un lecteur. La plupart des informations, en particulier les dates, sont confirmées. En revanche, nous laissons à l'auteur la responsabilité de ses opinions et analyses.
Après la première partie (Mars 2008-octobre 2009, l'EPCI somnole) voici la deuxième livraison.

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- II - Octobre 2009 - Novembre 2010
La réforme s'invite

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13 octobre 2009 :Une assemblée attentive écoute Claude Rey (directeur de l'Union des maires) parler de la Réforme Territoriale. A l'issue, on a l'impression de vivre la fin d'un monde. On passe de 50 cantons à 30 "territoires", les EPCI doivent dépasser les 5000 habitants (or ce n'est pas le cas de notre CC Entre Dordogne et Louyre, ni celui de la CC du Bassin Lindois : la fusion semble irrémédiable).

14 décembre 2009 : Conseil Communautaire à Liorac. On marche sur la tête. Un Comité de Pilotage de l'Etude Economique du Territoire entre Dordogne et Louyre rend ses conclusions. Averell ne se rend-il pas compte qu'il ne reste que deux ans de vie à notre EPCI ? Que toute étude est inutile ? En février, avec la CCBL, il a vainement tenté de se faire ouvrir la porte du Schéma de Cohérence Territoriale du Bergeracois. Pas de réponse coté Sous-Préfecture.
Certains, prétenduement dans le secret des Dieux, font courir le bruit d'un Territoire (ex canton) englobant Beaumont, Lalinde, Le Buisson et Monpazier.

25 mars 2010 :Conseil Communautaire à Saint-Félix. On vote le budget. Débat houleux sur l'ALSH. Subvention (15000 €) au catastrophique Office de Tourisme du Pays Lindois. Plus un mot sur la réforme des EPCI.

24 juin 2010 : Conseil Communautaire à Saint-Marcel. Averell rend compte d'une rencontre avec le Sous-Préfet de Bergerac. Les questions fusent : Qui y participait ? (on apprendra plus tard que ce sont les deux Présidents d'EPCI et le Conseiller Général) ; mandatés par l'EPCI ? Par le Bureau ? Sur quels thèmes ? La présentation d'un document comparant les deux EPCI du canton surprend. Non que les délégués soient opposés à une union, mais ils ont l'impression que certains parmi eux leur ont joué un "coup en douce".
Cette suspicion déclenche un débat musclé. Il en ressort qu'une information régulière devra être communiquée par le Président aux élus, non pas les seuls six membres du Bureau mais à un "Bureau élargi" aux maires non représentés. Les assurances données par le Président et le Bureau calment l'assemblée. Tout risque de cavalier seul des hautes autorités de la CCEDL semble désormais avoir été écarté à cette réunion.

20 septembre 2010 :Conseil Communautaire à Saint-Capraise. Il est question d'élaborer un cahier des charges pour choisir le bureau d'étude qui réalisera un projet de territoire commun aux deux EPCI.

8 novembre 2010 :Le sénateur invite des élus à une conférence-buffet où, il explique que, bien qu'élu d'opposition, il ne s'oppose pas à une réforme inéluctable.

10 novembre 2010 :Devant le nouveau "Bureau élargi", Averell rend compte des propos du sénateur qui confirme l' "obligation des EPCI de recenser plus de 5000 habitants" et à qui il a rappelé " la rédaction de la première ébauche du cahier des charges pour la définition de projets communs aux territoires des deux CDC (sic) dans une logique de travailler par étape le rapprochement des deux territoires". Il propose "que le Bureau étudie les deux cahiers des charges et élabore un cahier des charges commun avec la CCBL" et fixe la date et le lieu : le 17 novembre à Saint-Capraise.
Ce n'est pas du rapide, mais tous tombent d'accord pour mener à bien cette fusion. C'est parti pour la réunification du canton ! 

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25 février 2011

Les intercommunalités

LES INTERCOMMUNALITES...
DEUX OU TROIS CHOSES QUE JE SAIS D'ELLES

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Ce blog s'étant auto défini comme un forum sur les intercommunalités, je me permets de recentrer un débat qui dérape, à mon sens, un peu trop sur les prochaines élections cantonales et je vous propose, sous forme d'un calendrier annoté, cette chronologie des événements de ces derniers mois (à publier dans vos commentaires ou, directement dans votre blog).
(Ndlr : voilà qui est fait ! nous publions in extenso votre commentaire en trois parties :
1 - Mars 2008-octobre 2009, l'EPCI somnole,
2 - Octobre 2009-novembre 2010, la Réforme s'invite,
3 - L'époque des coups tordus).

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I - Mars 2008 - Octobre 2009
L'EPCI somnole

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Mars 2008 : Elections municipales et désignation des délégués communaux à l'intercommunalité. Ma commune choisit deux délégués et deux suppléants. Je suis désormais entré dans la grande aventure de l'Etablissement Public de Coopération Intercommunal (EPCI), c'est-à-dire l'intecommunalité "Entre Dordogne et Louyre".

3 avril 2008 : Election du Bureau. Grosse affluence (26 délégués plus les suppléants venus en curieux). Je ne connais presque personne. A peine (ré)élu Président, celui que vous appelez Averell, nous abrutit à s'écouter parler et à expliquer plusieurs fois la même chose. Suis-je surdoué pour avoir tout compris au premier coup ? Mes collègues sont-ils abrutis pour qu'il faille répéter ?

14 avril 2008 : On nous remet le "Guide de l'élu" où je découvre que mon EPCI ne couvre pas tout le canton (il existe une Communauté de Communes du Bassin Lindois (CCBL) composée de quatre communes) mais qu'en plus, nous avons dévoyé deux communes du canton de Sainte-Alvère.
Une sémillante et dynamique chargée d'étude nous exhorte (délégués ou suppléants) à faire partie d'une (ou plusieurs) commissions. Je choisis au hasard.

23 juin 2008 : Conseil Communautaire à Saint-Capraise. A nouveau, nous subissons Averell qui nous ré-explique plusieurs fois la même chose. Malaise au niveau des commissions de travail "envahies" par des non élus.

25 septembre 2008 : Au sortir de la torpeur de l'été, nouveau Conseil Communautaire. Pour attirer les délégués, un dîner est offert. Quarante présents ! On évoque un Contrat de Rivière, un stade d'eaux vives, mais le grand sujet est une expo de peinture à Liorac. A nouveau, l'inépuisable bla-bla d'Averell. En revanche, miracle des dîners périgourdins, je me trouve à une table animée qui s'amuse à "tailler" beaucoup de monde. Je me fais des copains. Désormais, que je sois présent ou pas, "on" me tiendra au courant.

17 décembre 2008 : Conseil Communautaire à Saint-Agne. On parle du Syndicat Mixte d'Action Sociale (SMAS) et des commissions qui s'épuisent faute de volontaires.

24 mars 2009 : Conseil Communautaire à Mauzac. Vote du budget. On me le communique après la réunion. Je suis atterré par la disproportion Investissement/Fonctionnement... et pourtant, tout le monde a voté. Ronronnement des Comptes-rendus des Commissions, frelons asiatiques, centre de loisir. Présentation du bulletin paroissial "Tam-Tam", un coûteux quatre pages pour expliquer qu'on existe.

25 juin 2009 : Conseil Communautaire à Pezuls. La sémillante chargée de mission a laissé sa place à un homme timide et sympathique. Afin de réaliser un peu d'investissement, l'EPCI crée des "fonds de concours" pour aider des projets communaux. Nous apprenons qu'une "rencontre d'échange" a eu lieu entre certains de Dordogne et Louyre (Averell, le Conseiller Général et son premier adjoint) et les Lindois de la CCBL. Un troisième participant est évoqué. On découvrira en juillet qu'il s'agit des Trois Vallées (Creysse).

5 octobre 2009 : Conseil de Rentrée à Ste-Foy de Longas et le dîner qui va avec ! Averell en remet une louche sur l'inoxydable expo de peinture de Liorac (6000 € !), on reparle fonds de concours, carte communale, stade d'eaux vives, on écoute les conclusions de la nième enquête sur un nième projet de territoire de l'EPCI et... et... on annonce la venue de Claude Rey (directeur de l'Union des maires) qui va parler de la Réforme Territoriale.

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23 février 2011

Les acteurs 4 - 4

LES ACTEURS (4)

Après le PC, le PS et l'UMP, voici le FN.

4 - Le FN au coin du bois

L_gLe parti des Forces Nostalgiques stagne. Pas un député, plus d'élus à la Région. Pas de Conseillers Généraux, ni de Présidents d'EPCI. Pas de maires... ou ils se cachent. Le décurion Antoine Front-nationalus Junior dirige les Forces Nostalgiques depuis 1999. Certes, il est loin le temps (1985) où le FN alignait péniblement sur le canton un maigre 4,44 % derrière le PC (10 %), Coicaud (21 %), Gouzot (29 %) et Suchod (33 %).
Il se maintient désormais au-dessus de la barre des 10 % depuis 1998, aux Régionales, depuis 2002, aux Présidentielles et depuis 2004 aux Cantonales. Mais pour quoi faire ? Même si les Nostalgiques parvenaient à un second tour, personne ne voudrait d'alliance avec eux.

Voter FN s'apparente en Lindois au jeu des sept familles. Il y a la grand-mère (Gabrielle) candidate aux Législatives en 2002, le grand-père (Henri), candidat aux Cantonales dès 1985 et le père (Antoine) candidat aux Régionales en 2010. Lorsqu'on sait que ce même Antoine a 6 enfants, on se dit que le jeu n'est pas prés de se terminer.

Antoine Front-nationalus a conseillé à son père de s'épargner une campagne et d'attendre au coin du bois. Les avatars des grands partis ajoutés à "l'effet Marine Le Pen" (qui tutoie les 18 % dans les sondages) devraient permettre aux Nostalgiques d'atteindre sans peine les 10 %. De les dépasser, même, si l'abstention est élevée... 10 à 15 % sans rien faire, elle est pas belle, la vie ?

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Vous ne nous croyez pas ? Consultez le site : nationpresse.info

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22 février 2011

Les acteurs 4 - 3

LES ACTEURS (4)

Après le maitre du jeu, la guéguerre des présidents de Comcom et les candidatures aux cantonales, voici les forces politiques en présence.
Avant-hier le  PCF avec Barbe-Rouge.
Hier le PS avec M. Burn (des Simpsons).
Aujourd'hui,  l'UMP avec Jérôme P-Ratatouille.
A venir :
  le FN.

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3 - L'UMP se prend les pied dans le tapis.

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Ratatouille00cLe mouvement gaulliste fait partie des mutants : on l'a connu RPF, UNR, UDT, UD-Vème, UDR, puis RPR, puis UMP.
En Dordogne, son Président est Jérôme P-Ratatouille. Cet Enarque périgourdin est un proche de Nathalie Kosciusko-Morizet (mais aussi de Jean Tibéri (2000) de Michèle Alliot-Marie (2002), de Bernard Kouchner (2008) et de Xavier Darcos (2010), personnalités offrant aujourd'hui peu de gages d'avenir).

Mais l'UMP Dordogne coule.
Victime d'une épuration ethnique sarkosiste, Daniel Garrigue, leur ultime député a été poussé à démissionner du parti. Il a rejoint "République Solidaire" de Villepin. Il se présente aux cantonales face à une célèbre inconnue labellisée "officielle". L'UMP se prend les pied dans le tapis.
Mais c'est pire avec l'UDD.
L'Unité Déliquescente des Droites a dominé le Conseil Général de 1992 à 1994. Il ne lui reste aujourd'hui (UMP + Modem + divers droite) que 10 élus sur 50. Le défi est énorme pour son Président, Dominque Bousquet, avec 4 cantons à conserver et 22 à conquérir.

Jérôme P-Ratatouille veut "combattre une gauche de plus en plus clientéliste, immiscée dans tous les rouages de la vie économique et sociale", mais s'en donne-t-il les moyens ?

Négligée par un Président occupé par sa propre élection à Sarlat, boudée par Daniel Garrigue, Véronique Calamity-Jane ne peut compter que sur elle-même. Doit-elle mener une campagne "de droite" pour rassembler son électorat ? Doit-elle être consensuelle au risque de laisser des parts de marché au FN ? Peut-elle parier sur un score dépassant les 20 % ?

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Vous ne nous croyez pas ? Consultez le site : dubeauvalade.canalblog.com

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lalinde louyre
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