Les acteurs (2)

LES ACTEURS (2)

Les présidents des Comcom

Après avoir vu hier le maître du jeu, voici aujourd'hui quelques capitaines participant aux grandes manoeuvres.
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Au nord, Philippe Averell.
Président d'une "coquille vide" (sic) il ne sait où donner de la tête.
Il se serait bien laissé tenter par une Groβe Kommunauté des Kommunes sous l'égide d'Iznogood, face à qui il est tétanisé comme un lapin devant un renard.
Mais... Ses troupes lui demandent des comptes !
Trop de réunions en cachette, trop d'accords en petit comité, trop peu de transparence... Averell fatigue ses douze délégués qui, lors d'une assemblée, se sont déclarés pour une fusion des intercommunalités au sein  du territoire du canton Lindois.
Va-t-il monter dans le train en marche ou jeter l'éponge ?

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Au sud, Christian Iznogood.
Président d'une CCBL en pleine implosion, il n'a pas, comme Averell, de liberté de manoeuvre car il n'est qu'adjoint de ...
son maire (qui s'auto-définit, en toute modestie, comme un "poids lourd" de la politique locale) veut éviter le périmètre du canton. En effet, dans le cadre d'une vaste intercommunalité, la  représentation des autres communes tempèrerait le leadership du chef-lieu.
Il a fait avorter le projet d'une EPCI cantonale en 2001, il le refera en 2011 pour garder le pouvoir.
Christian Iznogood peut-il manoeuvrer seul ou va-t-il monter dans le train en marche et obéir à son mai(t)re ?
La fuite en avant passerait-elle par le Sud-Est ?

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Au Sud-Est, Johannès Détritus.
La jolie commune dont il est maire est petite, mais l'ambition du premier magistrat est démesurée.
Il regarde, affolé, son intercommunalité en train de couler.
Molières n'a jamais voulu y adhérer et a préféré Beaumont, Limeuil l'a quittée pour le Terroir de la Truffe en 2010.
Les communes riveraines de la Dordogne, Badefols, Calès et Pontours louchent vers le Lindois.
Les communes du sud, Bouillac et Urval sont plus dans l'attraction de Belvès que de Lalinde.
Comment survivre en tant que Président avec une marge de manoeuvre aussi réduite ?
"Diviser pour régner", il a fait sienne la formule et va tenter de profiter de la déliquescence des lindois pour sauver les (ses) meubles.

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Au nord-Est, Philippe Caliméro.
C'est trop injuste pour son canton.
Seulement quatre de ses sept communes composaient l'intercommunalité du Terroir de la Truffe.
Limeuil a été récupérée en 2010 à Johannès Détritus (Bonjour l'ambiance !).
Les Truffois ont tenté de rejoindre l'intercommunalité de Vergt, mais celle-ci, forte de sa population (qui la met à l'abri d'une fusion) les a écartés.
Que faire en attendant le couperet préfectoral ?
Aller vers la quatrième circonscription et Le Bugue ?
Aller vers la deuxième circonscription et Lalinde ?
Qui veut de Philippe Caliméro ?
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A

A venir : Les acteurs (3), les candidats aux cantonales ; les acteurs (4), les forces politiques en présence ; les acteurs (5), le "poids lourd" de la politique locale.

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Comments

[Papi Ordi]

Enfin, voilà du solide !
C’est moi qui vous ai écrit fin janvier pour vous dire de passer à une histoire plus récente… Je commence à y trouver mon compte !
Comme je vous le disais, je suis un vieux lindois qui a vu passer Maurice Ventenat, Michel Suchod, Bernard Gouzot et maintenant, Pierre-Alain Péris…
A ce propos, je trouve que vous le ménagez bien, alors qu’il y a beaucoup à dire sur lui…
Et pourquoi n’a-t-il pas de caricature ? Serait-il derrière ce blog ?
Quoi qu’il en soit, je vous félicite, vous et votre équipe (en effet, je ne crois pas qu’un seul témoin puisse regrouper tant d’informations infimes sur un territoire aussi vaste, c’est pourquoi je pense que vous êtes un petit groupe).
Vous devez bien vous marrer ! Sachez qu’à Lalinde, beaucoup se marrent aussi !
Bon courage, continuez !